Ha, la vie…

On est encore le 6 août alors que j’écris ces quelques lignes qui s’éterniseront peut être en paragraphes. Dans deux jours, ce sera l’anniversaire qui aura marqué le plus profondérment ma vie courrante. Celle de ma rencontre avec une certaine Émilie. J’sais que je ne devrais pas écrire ça, car j’ai une nouvelle copine qui mérite toujours mieux que les anciennes.

Reste que pour moi à ce moment-ci de ma vie, sans retirer quoi que ce soit au dernières anneés, cette date en est une de bonheur avant tout et maintenant aussi de malheur. J’ai rencontré une femme qui ma foi, avait tout l’air d’être la bonne, il y a deux jours, et qui s’est avéré être la mauvaise il y a 11 jours, aussi bizarre que ça peut paraître.

Avec celle-ci le temps n’avançait tout simplement pas, j’étais figé dans un moment si beau qu’on se fou royalement de l’âge à lequel on le vit. Mainteant, hors de ce moment, tout va comme si le contrôle étais un enfant trop jeune encore pour le maîtriser. On a beau vouloir, cet énergumène plus jeune sait très bien comment nous déjouer.

C’est totalement fou et en même temps, ça ne peut paraître que nécessaire. Je ne vois pas pourquoi on subirais de tel changement si ce n’était pas pour nous faire sortir de nos garanties et augmenter notre intélligence en nous acquérant de nouvelles variables qu’on n’auraient jamais pu imaginer. S’il est triste de vivre le moment du changement, il est normalement plus agréable d’avoir passé au travers, reste que pour l’instant, le juge en moi est toujours penché sur la question.

Je me sens un peu nostalgique, c’est sûrement dû à ce magnifique Château St-Jean que je ne voulais point réfrigérer, reste que je m’ennuis. Je m’ennuis d’un temps passé, un temps différent ou les épirceries ne nous chargeaitpas 5 cents + taxe pour les sacs en plastique, ok peut être pas celui-la, mais genre 1 an avant ;-).

Cette nuit, j’espère dormir, la nuit passée, elle est resté très claire. L’oeil ne voulait juste point fermé, je ne sais pour quelle raison. À part le passé, il y a mon voilier que j’ai en tête. J’ai hâte de me retrouver sur l’eau, sans façon, juste comme ça, sans même une raison. Ces vagues seront les miennes, elles me berceront comme le dindons de la farce. Je pourrais alors au moins faire rire de moi en étant à l’aise.

Vraiment, je n’aurais peut être pas dû écrire ce soir, tellement le passé me fais mal et bien à la fois. J’ai peur que dans un future, ce passé ne me fasse plus rien… J’ai peur de décrocher, de dériver de moi-même. J’ai beau me comprendre, m’analyser, je ne sais toujours pas qui je suis ni ce que je veux. Des gens attendent que je les informent, et moi je suis comme une flèche dont le centre était souder à une tige de métale. Je me laisse guider ainsi par le vent, sans trop savoir si la direction que je pointe est la bonne, j’ai perdu cette assurance.

Sur ce bonne nuit…