Un jour de fête coûteux

Aujourd’hui, je me suis levé et je me suis dit puisque c’est ma fête donc je fais ce que je veux.

Bon, Océanne m’a fait quand même lever à 6h (c’est mieux par contre qu’avant qui était 5h30).  Ensuite, Marjolaine m’a gentiment suggéré fortement de faire le lavage des lits, car j’ai décidé de travailler de la maison, considérant le peu de travail qui m’est assigné.  Après avoir amené Océanne à la garderie à pied, car il faisait très beau ce matin malgré le petit vent froid, je suis allé reconduire ma femme à son boulot, à sa demande.

Là, j’étais enfin en contrôle de ma journée, je me suis mis à regarder le beau soleil et paf, ça m’a frappé.  J’ai encore mes pneus d’hiver, super, et aussi mon huile est à changer.  Merci à la vie de remplir mes journées avec ces petites choses-là.  Au garage, ça ne me tente pas de faire ça.  Le véhicule ne sera pas prêt avant le début d’après-midi.  Heu, c’est que j’ai invité ma femme à aller manger à midi avec moi, mais là sans véhicules, ça rend les déplacements plus complexes.

Je vais figurer que je me dis. Je circule alors dans les allés du Canadian Tire, plein de trucs utiles, des lumières solaires extérieures, des contenants pour amasser l’eau de pluie, des kits de jardinage pour enfants (avec tablier rose, trop cute), des pots pour partir des semences de tomates, des trucs de plastiques pour séparer pelouse et jardin, du propane, des outils, tous des trucs que j’ai de besoin pour avoir une vie comblée et je ne suis même pas banlieusard.  Bon, fini le lèche-allée, je dois m’en retourner à la maison, il fait beau, je marche.  Ha, oui, il fait beau, mais le petit vent fatiguant est toujours présent.

Il est déjà 10h-11h, je vais sortir mon vélo et aller dîner avec ma douce à Verdun avec ce moyen de transport, c’est décidé.  Fait beau de toute façon, mais, ce petit vent… Je prends donc une veste.  On va manger « Chez Lien », le restaurant préféré à mon ami Alain Campeau.  Pas de bière, pas de vin, alors je sors du restaurant et je vais au couche-tard en face m’acheter une king-can de Rickard’s Red.  Parle-parle, mange-mange et jase-jase, le diner se passe bien, je sors, fait chaud, plus besoin de ma veste.  Je reviens à la maison en vélo, m’occupe un peu des draps des lits et ensuite on prépare l’annonce Kijiji de mon système de son Samsung, car je dois m’en débarrasser.

L’auto est prête, je quitte donc pour le CT et je débourse le montant pour reprendre mon véhicule, ha merde, ils ont trouvé autre chose.  Mon liquide de cerveaux-direction est à changer ainsi que les jeux de bras stabilisateur.  Arg, par le temps auj, une autre dépense à prévoir.  Du coup, j’achète une housse à BBQ, un truc de rangement pour les jouets de piscines extérieur, le bidule de plastique pour séparer pelouse et jardin.  Je mets le vélo dans le camion et retour à la maison, 15h30.  Visite à la garderie, à pied, on va chercher le monstre qui a gobé 3 bols de pâtes pour le diner et qui finit un minigo à mon arrivée.

Aussitôt arrivé à la maison, Océanne réclame de sortir dehors.  C’est ma fête, on commande du Au Coq, j’ai le goût d’un club sandwich (bizarrement pas de goût d’entrées aujourd’hui).  Après le souper je sors dans la cour avec mademoiselle frisette et on va assembler cette boite de rangement.  Heureusement, ça s’assemble comme un charme, quoi que ça me prenne une éternité, car je dois faire office de clôture autour de la piscine pour éviter que la princesse pogne un trauma en tombant dans l’eau froide.  On rentre, c’est l’heure du bain et du dodo, je finaliser les lits également. Mon Facebook est plain de commentaire sur mon mur, je dois utiliser mes dernières énergies pour répondre à tous.

Finalement, j’aurais dû aller au bureau, j’aurais économisé et probablement que je ne serais pas aussi fatigué ;-).