L’air qui m’entourre

Je n’ai aucune idée de ce que je vais écrire, et je regardais tout autour et je voyais rien d’intéressant. C’est alors que j’ai vu l’air. Celui qui rempli ma maison et qui me fait pression chaque jour et nuit. Cet air a vu des choses ici qui fut plutôt plaisant. Des souvenirs sont encore ici, probablement transporter dans les airs justement par ce gaz qui flotte autour.

C’est possiblement pour ça que chaque fois que je suis seul ici, les souvenirs les plus agréables que j’ai eu me réapparaissent et me donne le goût de les revivre. Ce n’est que des petits moments comme ça qui passe et qui me font re-vivre des moments de pure bonheur. Ils furent nombreux ces moments, même si je suis ici que depuis 2 ans. Ma première visite, ma première maison, elle me marque.

Vivre dans le passé est quelque chose de trop facile à faire. C’est très agréable aussi mais il faut que je sorte d’ici un jour. Que je retrouve des nouveaux moments qui seront je l’espère tout aussi heureux que ceux du passé. Ce n’est pas facile considérant que l’expérience vécu maintenant affecte ma vision et rends les choses plus noir.

C’est le même principle qu’un chat qui se brule. La deuxième fois, il s’en crisse pas mal que l’eau soit froide ou tiède, il va juste rester très loin de celle-ci. Et ce même si après démonstration l’eau n’était effectivement pas bouillante. La mémoire de douleur reste et elle noirci la vision. Il n’y a pas de guérison, juste une acceptation et une volonté de passé outre.

Reste que celle-ci est difficile à conserver. Le moindre moment de relâche et les bonheurs de l’ancien temps reviennent immersé les pensées. Il faut alors trouver un moyen d’éviter que ces moments ne dure trop longtemps et persistent. Rien de mieux que de parler et de converser. Mon amie Karine N. est rendu cette personne qui lorsque je reste un peu trop accroché, elle fait vibré la fibre du speaker et me jase sur MSN. Grâce à elle, c’est temps sont que trop agréable.

Je dis que trop, parce que la chute est toujours plus grand lorsqu’on est trop haut. J’ai subit une chute de si haut que je ne désire plus atteindre les haut sommets. Je crois que je vais me contenter de colines et de vagues et laisser les montagnes pour les débutants qui n’ont jamais connu la chute. Je les regarderai et dans leur bonheur je pourrai revoir le mien, en espérant qu’eux ne tombent jamais. Je ne veux même pas leur raconter ma chute, de peur qu’une personne un peu trop prévoyante tente de l’éviter et n’atteigne jamais le haut de la montagne, là ou il fait si bon vivre.