La vie c’est programmable

2014-02-17_22-40-15Je me souviens quand j’étais tout jeune, j’ai appris à programmer sur un Tandy 2000, surtout des trucs inutiles. Je ne savais pas trop ce que je faisais, je copiais ce que je voyais. J’ai poursuivi sur un Coleco Adam, mes premières procédures originales.  Aussi, un apprentissage forcer de la langue de Shakespeare. J’ai pu alors voir que la vie était tout un parcours, on part au début et l’on va toujours vers la fin et on s’accompagne de cassettes ou de disques.

Par la suite avec de nouveaux amis alors que j’étais au secondaire. J’ai appris à sauter, c’était BASIC bien sûr mais on avait beaucoup de plaisir, fallait juste avoir le bon numéro. Parlant de numéro, j’avais même ma ligne de téléphone et mon BBS à la maison que je payais avec mon salaire de Camelot.  J’ai ensuite fait un retour en arrière, et dû assembler ce qu’auparavant les autres m’ont donné tout cuit dans le bec. C’était plus difficile, j’ai reçu une couple de pointeurs et j’ai alors appris le C.

J’ai par la suite fait connaissance avec les boucles, comment tourner en ronds, par fois récursivement, et des fois beaucoup plus qu’on le souhaitais initialement. J’ai appris à vivre ainsi avec la nature et fréquenter beaucoup de bugs. J’empilais maintenant, ce qu’avant je mettais dans des registres, du coup je trouvais d’autre fonction à mes programmes, plus utiles.

À l’école, j’ai connu Pascal et on a eu un plaisir fou dans ses modules. J’ai tellement aimé que j’ai joué aussi avec son frère, Modula-2. J’ai aussi eu ma phase de donjons et dragons, mais moi c’était plus l’Oeil Noir, et j’ai affronter souvent le COBOL. Je devais rapporter mes faits et geste au maître, ce qui en fait, me fit devenir un héro.

Je ne voyais plus du tout les choses autour de moi de la même façon. C’était plus plus clair, encore, et je pu alors voir les objets autour de moi d’une autre façon, avec plus de classe. Je pouvais alors me servir d’une chaise non plus juste pour m’asseoir mais aussi comme escabeau.

Durant tout ce temps, j’ai aussi expérimenté plusieurs environnement, Commodore 64, 128, Amiga, BeOS et Linux. Le bio-dôme et ses quatre saisons n’était plus rien pour moi. J’ai aussi essayé de voler de mes propres ailes sous un nom étrange, Moebius, pour finir avec un nom bizarre, Mythrium, un changement très peu RadiCALC. On ne voulait pas se faire dictée notre convention.

C’était à une période de ma vie où je faisais beaucoup de chose à la fois. J’ai aussi aider à bâtir un navire avec des amis alors qu’à mon travail c’était zéro. J’ai donc dû faire face à la musique et choisir un autre job, là où je pourrais être libre comme un oiseau, en cage. Entre temps, par contre, je me suis hyper lié d’amitié avec l’Internet. Malgré mon bagage, l’apprentissage ne cesse jamais, JavaScript, CSS, Rails, Ruby, Groovy et tout le REST.

Après toutes ces patentes et ces technologies, je dois encore et toujours trouver comment trouver les bonnes instructions à donner à ma plus belle création pour ne pas qu’elle s’échoue sur le bord de cette océan qu’est la vie. Bon assez de bla bla inutile, je vais me coucher.