Gros rush

Je viens de passer un gros rush de chez pas trop quoi.  En effet, la semaine dernière j’étais plein d’énergie, j’embarquais dans tout ce qu’on me proposait, j’ai composé deux histoires dans mes trucs perso et j’étais excité comme un chien au printemps ;-).  La fin de semaine est passée, on a eu un gros party samedi pour ma fête et celle de mon cousin André qui est descendu de Trois-Rivières pour fêter avec nous.  On a fait une (en fait plusieurs) dégustation verticale de scotch, et ensuite on a bu de la vodka, du vin et de la bière.  On s’est baigné aussi avec Océanne (ok, pas nécessairement dans cet ordre) et Arianne (la petite fille de mon cousin).  Yves et Valérie aussi étaient avec nous ainsi que ma petite famille, mes soeurs et beaux-frères.  Et dimanche, c’était un party pour la fête des Mères avec les mêmes comparses en plus de mes parents.  Tout ça, à deux reprises chez ma soeur Tessie, gros merci de nous avoir tous reçu.  J’ai eu beaucoup de plaisir et d’occasion de sortir de ma routine.  Une autre mémoire gravée à jamais.

Mais, hier soir, ouf, j’ai frappé un down, tsé quand ton équipe se fait éliminer et que t’es laissé à toi même pour déprimer chez toi.  Bien là j’ai embarqué dans une spirale et je broyais du noir, pas sur le hockey, mais sur ma vie en générale, sans vraie raison d’ailleurs.  Un peu comme quand je regarde un film sur une histoire vraie d’un mathématicien qui a fait des exploits comme « Beautiful Mind » ou « Imitation Game » et qu’à la fin je pleurs, car je réalise que ma vie n’a pas trop de signification comparée à ces gens-là, moi c’est ce genre de film qui me touche.  J’ai toujours rêvé être quelqu’un qui accomplirait de quoi de mémorable, mon rêve américain à moi, j’ai écouté trop de film américain quand j’étais jeune, sinon mon autre rêve de vie était d’être riche et de construire un village ou une tour où tous les gens que je connaisse y vivraient aisément (quoi qu’en vieillissant, je réalise que de côtoyer que des gens qu’on connait détruit un peu l’intimité lol).

Je m’en suis sortie en jasant avec des amis qui étaient présents sur le net. J’ai juste dit ce que j’avais dans la tête, et encore ce matin j’ai fait la même chose avec ma femme alors que j’étais au bureau.  Petit à petit, le méchant est sorti et la joie de vivre est revenue.  C’est important d’avoir des amis prêts à sacrifier quelques minutes de plaisirs pour entendre des trucs poches venant des autres, tout en ne tombant pas dans le piège d’être eux aussi démoralisé.  De même pour notre conjointe de vie, être capable d’expliquer notre état d’âme question de partager et de mieux s’en sortir c’est important.  Bon, là, ça c’est que dans un sens, moi, l’écoute, ça m’intéresse moins ;-).

J’avais aussi un besoin de faire de quoi de physique, malheureusement hier il pleuvait, alors je me suis évaché devant la télé et j’ai écouté Interstellar, question de sortir un peu.  Aujoud’hui, malgré le fait que ce n’était pas super chaud, je suis sortie avec le vélo sur le bord de l’eau.  Ça fait du bien, je crois que j’ai besoin de bouger, probablement que ce soit mon corps aussi qui me dit que je vais commencer à me dégrader dès l’an prochain alors je suis mieux de faire de quoi des muscles qui me reste.  Quoi que, quelqu’un sur le bord de la piste m’a lancé un « Envoye, pédale, pitou », alors faut croire que j’ai quand même du chien lorsque je suis en vélo.